
Les vieux contrats d'assurance-vie, souvent souscrits dans les années 1990 ou 2000, souffrent aujourd'hui de plusieurs handicaps majeurs :
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Un rendement moyen du fonds en euros inférieur à 2 % brut ;
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Des frais de gestion annuels supérieurs à 1 % sur les unités de compte ;
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Une offre d'investissement figée, souvent inaccessible aux supports innovants (ETF, private equity, etc.).
Les compagnies d'assurance ne mettent plus à jour ces contrats et préfèrent pousser de nouveaux produits, mieux adaptés à leur stratégie commerciale.
📊 Comparatif : vieux contrats vs nouveaux contrats (2025)
Voici un tableau comparatif synthétique entre les vieux contrats d'assurance-vie et les nouveaux contrats du marché en 2025 :
Critère | Vieux contrat | Nouveau contrat |
---|---|---|
Rendement fonds euros | 1,30 % brut | 2,80 % à 3,50 % brut |
Frais de gestion UC | 1,20 % à 1,50 % | 0,50 % à 0,80 % |
Choix de supports | Limité et peu lisible | ETF, immobilier, gestion pilotée |
Suivi en ligne | Rare ou inexistant | Complet et en temps réel |
⚖️ Pourquoi certains épargnants hésitent à les racheter ?
La principale raison est l'antériorité fiscale. En effet, les contrats ouverts avant 1998 (et alimentés avant septembre 2017) bénéficient d'un traitement fiscal ultra-préférentiel :
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Exonération d'impôt sur le revenu après 8 ans (hors prélèvements sociaux) ;
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Abattement annuel de 4 600 € (9 200 € pour un couple) sur les gains retirés.
C'est ce qui donne à ces contrats un statut patrimonial « intouchable », même s'ils ne rapportent plus rien.
Mais attention : l'avantage fiscal ne doit pas cacher la faiblesse du rendement. Entre inflation, frais et stagnation, le capital s'érode lentement.
🛠️ Quelles options pour améliorer la performance ?
Voici quelques pistes concrètes :
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Arbitrer en interne vers des supports plus dynamiques si le contrat le permet ;
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Transférer le contrat (via la loi Pacte si contrat multisupports et même assureur) vers une version plus moderne ;
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Ouvrir un nouveau contrat performant, et programmer un rachat partiel progressif de l'ancien ;
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Utiliser les rachats pour réallouer sur un PER ou un contrat de capitalisation en fonction de votre stratégie patrimoniale.
🎯 En résumé
Les vieux contrats d'assurance-vie sont devenus de fausses valeurs refuges. Leur rendement est souvent négatif en réel, et leur fiscalité avantageuse ne compense pas toujours leurs carences.
Faire le point avec un conseiller indépendant ou un CGP est fortement recommandé pour réallouer intelligemment vos actifs.
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❓ FAQ – Vieux contrats d'assurance-vie
🔎 Faut-il conserver un vieux contrat d'assurance-vie ?
Pas forcément. Même si la fiscalité des vieux contrats d'assurance-vie est avantageuse, leur rendement est souvent très faible. Il est recommandé de comparer les frais, les supports disponibles et la performance réelle avec celle des nouveaux contrats.
💰 Quelle est la fiscalité d'un contrat d'assurance-vie de plus de 8 ans ?
Après 8 ans, les rachats sont partiellement exonérés d'impôt sur le revenu, avec un abattement de 4 600 € (célibataire) ou 9 200 € (couple) par an sur les gains. Les prélèvements sociaux (17,2%) restent dus.
🧾 Peut-on transférer un vieux contrat d'assurance-vie vers un meilleur ?
Oui, sous certaines conditions. Depuis la loi Pacte, il est possible de transférer un contrat multisupports vers un contrat plus performant chez le même assureur sans perdre l'antériorité fiscale. Ce n'est pas possible entre assureurs différents.
📈 Comment booster un vieux contrat sans le clôturer ?
Vous pouvez :
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Arbitrer vers des unités de compte plus performantes (si le contrat le permet),
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Réduire les frais en limitant les supports coûteux,
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Programmer des rachats partiels pour investir ailleurs (ex : PER, contrat de capitalisation, PEA).
📉 Le fonds en euros est-il encore intéressant ?
De moins en moins. Le rendement du fonds euros est historiquement bas, souvent inférieur à l'inflation, surtout dans les vieux contrats d'assurance-vie. Il reste utile pour la sécurité du capital, mais doit être complété par des supports plus dynamiques pour espérer une performance.