Faut-il encore avoir un CGP en 2025 ?

01/07/2025
Faut-il encore avoir un CGP en 2025 ?
Faut-il encore avoir un CGP en 2025 ?

Dans un monde saturé d'informations financières, où tout semble disponible en un clic, on pourrait croire que les conseillers en gestion de patrimoine (CGP) sont devenus optionnels. Et pourtant, jamais leur rôle n'a été aussi utile, voire stratégique.Car si l'offre d'investissement s'est démocratisée, la capacité à faire les bons choix, au bon moment et dans un cadre optimisé, reste plus complexe que jamais.

1. Trop d'infos tue la décision : l'épargnant perdu

En 2025, il existe des milliers de produits financiers accessibles depuis un smartphone. SCPI, PER, assurance-vie multisupports, trackers sectoriels, private equity, produits structurés… La promesse d'un placement simple et performant est partout. Résultat : les épargnants oscillent entre immobilisme prudent et frénésie spéculative.

"J'ai peur de faire une erreur".
"Je ne sais pas par quoi commencer".
"Je n'ai pas le temps de suivre l'actualité économique".
"Pourquoi payer un CGP alors que tout est en ligne ?"

Ces phrases, les CGP les entendent chaque semaine. Elles traduisent un fait simple : accéder à l'information ne garantit pas une bonne décision patrimoniale. Ce qui compte, ce n'est pas la théorie, mais la mise en cohérence de son patrimoine avec sa vie réelle.

2. Ce que fait vraiment un bon CGP (et qu'un robot ne fait pas)

Un CGP expérimenté n'est pas un simple distributeur de produits financiers. Il agit comme un médecin généraliste du patrimoine : il écoute, questionne, diagnostique… et prescrit une stratégie globale. Il s'appuie sur trois leviers fondamentaux :

🧩 La stratégie patrimoniale personnalisée

Le CGP analyse l'ensemble de la situation : revenus, fiscalité, objectifs familiaux, succession, risques. Il peut ainsi recommander une allocation d'actifs sur mesure, avec une logique d'optimisation fiscale et de transmission du patrimoine.

🧱 L'ingénierie juridique et fiscale

Un bon CGP connaît les subtilités du démembrement, des statuts LMNP/LMP, du Pacte Dutreil, ou encore des niches fiscales peu connues. Il ne propose pas juste un PER, il explique pourquoi, comment, avec qui et à quel moment.

🤝 L'accompagnement dans le temps

Un patrimoine évolue avec la vie : naissance, divorce, vente d'entreprise, expatriation, décès… Le CGP est un partenaire de long terme, qui ajuste les solutions, informe des changements législatifs et alerte sur les risques. Ce rôle humain est irremplaçable.


3. Combien ça coûte ? Combien ça rapporte ?

C'est LA question. Oui, un CGP peut prendre des honoraires ou être rémunéré via les commissions sur les produits proposés. Mais l'erreur serait de ne juger que le coût apparent.

Un bon CGP, c'est :

  • Une économie fiscale que vous n'auriez pas identifiée seul

  • Des frais négociés sur des produits souvent inaccessibles en direct

  • Une paix d'esprit, car votre patrimoine est suivi

  • Et parfois, une transmission mieux préparée, évitant conflits ou fiscalité lourde

"Un CGP n'est pas une dépense, c'est un levier. Celui qui coûte, c'est celui qui agit trop tard ou sans stratégie."

🔍 En résumé

✅ Vous avez du patrimoine ? Un revenu confortable ?
✅ Vous ne voulez pas y consacrer vos soirées ou prendre de mauvaises décisions ?
✅ Vous voulez optimiser votre fiscalité, transmission, rendement, diversification ?

👉 Il est temps de réfléchir à l'intérêt de se faire accompagner par un conseiller en gestion de patrimoine.

🧠 FAQ – Tout savoir sur les conseillers en gestion de patrimoine (CGP)

Un CGP, c'est pour les riches ?

Pas forcément. Le rôle d'un CGP est d'aider toute personne souhaitant structurer, développer ou transmettre son patrimoine. Certains CGP travaillent à partir de 50 000 € d'actifs, d'autres avec des seuils plus élevés. L'important est moins le montant que la complexité de la situation ou la volonté de déléguer.

Combien coûte un CGP ?

Il existe deux modèles :

  • Le modèle honoraires, avec des tarifs transparents (bilan patrimonial, conseil, suivi annuel…)

  • Le modèle commission, où le CGP est rémunéré par les partenaires sur les produits souscrits.

Certains proposent un mix des deux. Un bon CGP explique toujours clairement sa rémunération. C'est un point à aborder sans tabou dès le premier rendez-vous.

Puis-je faire moi-même ce que fait un CGP ?

En théorie, oui. Mais en pratique, cela nécessite :

  • Une veille fiscale, juridique et financière constante

  • Une objectivité difficile à garder sur ses propres choix

  • Du temps, surtout en cas d'événements de vie (divorce, succession, expatriation, vente d'entreprise…)

Un CGP apporte une vision globale, structurée et sécurisée, difficile à reproduire en solo.

Un CGP est-il indépendant ?

Pas toujours. Il existe trois grands statuts :

  • CGP indépendants (conseil libre, honoraires souvent privilégiés)

  • CGPI (conseillers en investissement financiers indépendants, réglementés par l'AMF)

  • Courtiers ou agents liés (avec accès limité à certains produits)

Il est essentiel de demander au CGP quel est son statut, son niveau d'indépendance, et le périmètre des produits qu'il peut proposer.

Comment trouver un bon CGP ?

Les meilleurs CGP ne sont pas forcément les plus visibles. Vous pouvez :

  • Demander une recommandation à un avocat ou expert-comptable

  • Utiliser des plateformes spécialisées qui mettent en relation les épargnants avec des CGP certifiés (comme [nom de la plateforme avec lien sponsorisé])

  • Vérifier les avis clients et la transparence des honoraires

La relation de confiance prime. Un bon CGP est un pédagogue, non un vendeur de produits.

Est-ce que ça vaut encore le coup en 2025 ?

Plus que jamais. Entre la pression fiscale, les marchés incertains, la réforme des retraites et la montée des placements non cotés (SCPI, private equity, etc.), la gestion de patrimoine devient un sujet de fond.

Un bon CGP vous aide à trouver un cap clair et adapté à votre vie réelle, avec de vrais résultats sur le long terme.