Les start up se mettent à la pétition dans la Silicon Valley après SVB
Dans une pétition adressée au gouvernement américain dimanche, 10 000 petites entreprises ayant des comptes chez Silicon Valley Bank ( ex-SVB) pourraient être incapables de payer leurs employés dans les 30 prochains jours, et environ 100 000 emplois sont menacés après la faillite. La Silicon Valley Bank compte plus de 37 000 petites entreprises avec plus de 250 000 dollars de dépôts. Ces soldes ne sont maintenant plus disponibles. ils peuvent être inaccessibles pendant des mois, voire des années.
La pétition
La pétition soumise à la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, met en exergue qu'un tiers des startups de la communauté de Y Combinator utilisent Silicon Valley Bank comme leur seul compte. Concretement, les mises à pied ou les fermetures liées à la paie toucheront plus de 10 000 petites entreprises et startups. Par contre, si la PME ou la startup moyenne emploie moins. de 10 travailleurs, cela aura un effet immédiat de mise à pied, de licenciement ou de fermeture,
Plus de 3 500 co-fondateurs, PDG et 200 000 employés de startups et de petites entreprises, dont les entreprises indiennes PayO, SaveIN et SalaryBook, ont accepté de soutenir la pétition.
Dixit la pétition: "Si nous permettons que cela se produise, cela aura immédiatement un impact sur l'industrie technologique américaine et la compétitivité américaine dans le monde et finira par retarder la compétitivité américaine de dix ans ou plus, alors que le reste du monde avance à grands pas", Pas faux.
Risque de contagion systémique
La faillite de SVB présente un risque réel de contagion systémique. Sa chute a déjà instillé la peur chez les fondateurs et les équipes de direction qui cherchent des havres plus sûrs pour leur trésorerie restante, ce qui peut déclencher une panique bancaire sur toutes les autres banques plus petites.
Plus tôt cette semaine, le président et PDG de YCombinator, Garry Tan, avait souligné que les "vraies victimes" des conséquences de SVB étaient les petites startups qui pourraient être contraintes de fermer ou de mettre en chômage partiel la semaine prochaine.
Affaire à suivre.