L'immobilier de santé : le nouvel actif prime ?

20/11/2024
L'immobilier de santé : le nouvel actif prime ?
L'immobilier de santé : le nouvel actif prime ?

Pendant longtemps, les bureaux et les commerces dominaient le marché immobilier prime, reconnus pour leur sécurité, performance et liquidité. Cependant, l'évolution des taux d'intérêt, des usages et des cycles économiques a fragilisé leur position. En contraste, l'immobilier de santé s'est imposé comme une classe d'actifs résiliente et prometteuse, redéfinissant les critères du "prime".

Un nouveau regard sur l'immobilier prime

Historiquement, le concept de prime reposait sur le triptyque classique : "emplacement, emplacement, emplacement". Or, dans l'immobilier de santé, un autre critère a émergé : la relation forte entre l'exploitant et l'immeuble, qui constitue souvent un outil essentiel pour l'activité.

Ce qui distingue l'immobilier de santé :

  • Baux longs : Jusqu'à 30 ans en Europe et 12 ans en France, assurant une stabilité rare.
  • Stabilité des revenus : La dépendance de l'exploitant à son actif renforce la sécurité des flux financiers.
  • Dynamiques démographiques : Le vieillissement de la population stimule une demande structurelle et durable pour des structures de santé adaptées.

Contrairement aux bureaux et commerces, souvent touchés par les crises et la volatilité, l'immobilier de santé offre une stabilité accrue, alignée sur les besoins fondamentaux de la société.

Résilience dans un environnement instable

Dans un contexte de cycles économiques agités, les actifs de santé se démarquent par leur capacité à préserver leur valeur.

  • Les SCPI spécialisées, comme Pierval Santé, ont traversé des périodes turbulentes (notamment la crise Covid) sans enregistrer de dévalorisation.
  • La solidité des opérateurs et la demande croissante en infrastructures médicales contribuent à faire de cette classe d'actifs un véritable refuge pour les investisseurs.

Une évolution majeure : d'alternative à pilier défensif

Il y a encore quelques années, l'immobilier de santé était considéré comme un actif de diversification. Aujourd'hui, il a évolué vers une classe d'actifs défensive, notamment grâce à :

  • Sa résilience face à la flambée des taux directeurs.
  • Sa robustesse durant les récentes crises immobilières.

Euryale Services, acteur spécialisé depuis plus de 10 ans, a joué un rôle clé dans cette transformation, en proposant une offre centrée exclusivement sur la santé, adaptée aussi bien aux investisseurs particuliers qu'aux institutionnels.

L'immobilier de santé : une nouvelle définition du prime

L'immobilier de santé ne se contente plus d'être une alternative. Il redéfinit les critères de l'immobilier prime en s'appuyant sur :

  • La gestion partenariale avec des exploitants solides.
  • Des baux longue durée, garantissant des flux financiers stables.
  • Des dynamiques de marché structurelles, portées par des besoins croissants en infrastructures médicales.

Pour les investisseurs cherchant à sécuriser leurs portefeuilles dans un environnement économique volatil, cette classe d'actifs offre une réponse idéale.

Mon avis : une opportunité à saisir

En tant qu'expert financier, je considère que l'immobilier de santé est une classe d'actifs incontournable pour quiconque cherche à combiner stabilité et performance. Voici pourquoi :

  1. Résilience éprouvée : Contrairement aux bureaux ou commerces, l'immobilier de santé a traversé les récentes crises sans pertes significatives, prouvant sa capacité à résister aux cycles économiques.
  2. Besoin croissant et pérenne : Le vieillissement de la population européenne assure une demande durable pour ce type d'infrastructure, renforçant sa position de marché.
  3. Avantages pour les investisseurs long terme : Les baux longs et les exploitants fiables en font un pilier de stabilité, particulièrement dans des portefeuilles diversifiés.

Cependant, il est essentiel de rappeler que les SCPI spécialisées comportent des risques, notamment en termes de liquidité et de gestion discrétionnaire. Une analyse approfondie du produit et de sa documentation (DIC et note d'information) est donc primordiale avant toute décision d'investissement.

Bertrand Dubourg
Rédactionfinancière.com