Ce bon vieux Plan Epargne Logement ( PEL)
Dès l'origine, le PEL a été conçu pour préparer son premier achat immobilier. le Plan d'Epargne Logement ne donne plus accès, depuis de nombreuses années, à des taux d'emprunt compétitifs. Néanmoins, le PEL offre encore un taux de 1% brut (0,7% net après la flat tax de 30%).
Par Bertrand Dubourg, Rédacteur en chef de redactionfinanciere.com
L'esprit du PEL
A l'origine, Le plan d'épargne logement (PEL) est un compte réglementé qui a pour objet de se constituer une épargne pour acheter un bien immobilier. L'épargne du PEL permet d'obtenir des taux avantageux et parfois une prime d'État.
Le Plan Épargne Logement (PEL) est un véhicule d'épargne bloqué pendant 4 ans au minimum.
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Les avantages du PEL
- Le PEL bénéficie d'une prime de l'Etat qui peut atteindre 1 525 euros.
- Le taux d'intérêt maximum pour un prêt souscrit avec un PEL est de 2.20 %.
- Le Plan Épargne Logement permet de faire fructifier un capital sans impôts pendant 12 ans.
- Les versements minimums obligatoires annuels sont faibles et le titulaire du PEL peut choisir sa périodicité.
- Le PEL est un outil d'épargne sans risque.
La rémunération des vieux PEL sur la sellette
Les PEL ouverts avant 2011 sont dans le viseur de la Banque de France à cause de leur rémunération dispendieuse eu égard aux taux actuels. Ainsi, le PEL pourrait perdre ce qui a fait son succès : à savoir la promesse initiale pour l'épargnant, de conserver ad vita aeternam le taux affiché de départ.
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En effet, des milliers de Français détiennent des « vieux PEL » rémunérés à plus de 4 % et jusqu'à 7,50% pour les plus vieux d'entre eux!
Rappelons que les PEL ouverts depuis 2012 offrent 2,% de rémunération en moyenne et que le Livret A n'offre plus que 0,50% net ...
Le directeur général de la banque de france a déclaré que ces PEL avec leur " taux de 4,5% quasiment garanti à vie, (...) pèse sur le financement de l'économie française et ne bénéficie qu'aux épargnants qui ont ouvert un PEL et ne s'en sont pas servis depuis ».
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Il n'en fallait pas plus pour que l'institution demande solennellement d'aligner la rémunération des PEL ouverts avant 2011 sur les 1% bruts actuellement des nouveaux PEL. « il en résulterait un gain de l'ordre de 3,9 milliards d'euros en matière de ressources pour le financement de l'économie française ».
Les épargnants font la grimace car ils perdraient de facto 1 100 euros d'intérêts par an et par PEL.
Le ministère de l'Économie et des Finances, Bruno le Maire n'est pas pressé dé répondre et a précisé que « rien n'était prévu sur ce point ».